Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Trelkubrations
Derniers commentaires
Archives
11 février 2007

Les meilleurs films québecois

La Presse a questionné 50 personnalités du milieu du cinéma au Québec. Aussi bien des comédiens et réalisateurs que des travailleurs de l'ombre, et leur a demandé la liste de leurs dix films québecois préférés.

Bien entendu, comme avec tous les classements, il y a des incohérences, des oublis, des injustices et des oeuvres surévaluées. Mais personnellement, ce top 50 me réjouit car il me permet d'avoir une espèce d'aide-mémoire des films québécois à découvrir en priorité. Maintenant le plus difficile sera de trouver les DVD...

La petite étoile à côté d'un titre signifie que celui-ci est dans ma collection.

Voici donc la liste commentées des 50 meilleurs films :

1. Mon oncle Antoine * (Claude Jutra)
La campagne québécoise profonde des années 40. Dans un petit village minier, la veille de Noël, tandis que le propriétaire anglophone de la mine distribue des candies aux enfants, la mort frappe une maison de pauvres. Tiré d'un scénario de Clément Perron qui se souvenait de son enfance passée à Thetford Mines, ce film d'apprentissage décrit le passage de l'adolescence à l'âge adulte de Benoît (Jacques Gagnon). Sous l'influence de son oncle Antoine (Jean Duceppe), croque-mort et alcoolique, propriétaire du magasin général, et de l'homme engagé (Jutra lui-même), il découvre la vie, les femmes et la mort.

2. Les bons débarras (Francis Mankiewicz)
D'abord, il y a cette langue composée de mots crus, durs, tranchants, magnifiques. Qui prennent d'autant plus d'éclat qu'ils sortent de la bouche d'une fillette vouant un amour si absolu à sa mère qu'elle s'arrange pour éliminer tout autour ce qui pourrait nuire à cette relation qu'elle voudrait exclusive. La rencontre de la poésie de Réjean Ducharme avec la grande sensibilité artistique du cinéaste Francis Mankiewicz, disparu beaucoup trop tôt, a donné au Québec ce chef-d'oeuvre attendu et espéré.

3. Les ordres (Michel Brault)
Quatre ans après la crise d'Octobre, Michel Brault raconte l'arrestation de cinq victimes de la loi des mesures de guerre. Sobre, d'une facture imitant le documentaire, le film dénonçait sans pathos. Entouré d'Hélène Loiselle, Louise Forestier, Claude Gauthier et Guy Provost, Jean Lapointe y faisait montre de ses immenses talents de tragédien.

4. Léolo * (Jean-Claude Lauzon)
Obsédé par la folie qui s'est emparée de toute sa famille à l'exception de sa mère (Ginette Reno), le jeune Léolo, 12 ans (Maxime Collin inoubliable dans ce rôle), croit trouver son salut dans le rêve. Il rêve qu'il est d'origine italienne et il se croit amoureux de la belle Bianca, sa voisine. Mais sa reconnaissance, il la trouvera auprès d'un «dompteur de vers» (Pierre Bourgault), le seul à discerner chez lui une aptitude pour l'écriture.

5. Le déclin de l'Empire américain * (Denys Arcand)
Un groupe d'intellectuels, quatre gars, quatre filles, profs d'université pour la plupart, se retrouvent autour d'un coulibiac dans un chalet des Cantons-de-l'Est pour discuter de cul et régler le sort du monde. Il y a 17 ans, ce film de Denys Arcand avait fait tout un tabac : 2,2 millions de box-office au Québec et 400 000 entrées en France seulement, en plus de rafler le Prix de la critique à Cannes.

6. Pour la suite du monde (Pierre Perreault/Brault)
Deux raisons ont attiré les cinéastes à l'Île-aux-Coudres : la langue et la pêche aux marsouins (bélugas). Mais au travers du langage et des gestes quotidiens de la pêche s'est révélé tout un esprit mythique où figurent les mystères de la lune, le culte des ancêtres, la puissance des marées, la conception sacrale de la tradition, un sentiment d'identification au règne animal.

7. C.R.A.Z.Y. * (Jean-Marc Vallée)
Dans un Québec en pleine Révolution tranquille, entre une mère très croyante et un père aimant mais traditionnel, Zachary, quatrième des cinq fils Beaulieu, cherche à se faire accepter malgré cette sensibilité qui le rend si différent de ses frères.

8. Un zoo la nuit (Jean-Claude Lauzon)
Du climat de violence exacerbée du début jusqu'aux notes déchirantes du Voir un ami pleurer de Brel sur le générique de fin, Jean-Claude Lauzon aura, dès son premier long métrage, imposé un style unique, novateur. En suivant son héros Marcel (Gilles Maheu) qui, après deux ans de réclusion, affronte la faune urbaine auprès de laquelle il doit trouver de nouveaux repères, le réalisateur de Léolo, lui aussi disparu beaucoup trop tôt, fait un détour bouleversant du côté des relations père-fils.

9. Jésus de Montréal * (Denys Arcand)
Tourné trois ans après le succès international du Déclin, Jésus de Montréal propose une réflexion mordante sur la notion d'intégrité.

10. Les Invasions barbares * (Denys Arcand)
Les Invasions barbares demeure un film extraordinairement émouvant. Non seulement par son propos, mais aussi par cette manière habile avec laquelle le réalisateur du Déclin apostrophe la réalité sociale contemporaine. L'histoire retiendra bien sûr les prestations inspirées de Rémy Girard, Stéphane Rousseau et de Marie-Josée Croze mais aussi les qualités d'auteur d'un cinéaste d'exception.

11. Gaz Bar Blues * (Louis Bélanger)
Malgré une santé chancelante, le gérant d'une station service d'un quartier populaire tente de faire face aux vicissitudes de la vie, tout en essayant, en père attentif, de comprendre ses fils, épris de liberté.

12. L'eau chaude l'eau frette (André Forcier)
L’eau chaude, l'eau frette est une poésie de la cruauté, une célébration de l'anarchie ou amis et ennemis se trouvent attablés dans un bar de Saint-Denis en l'honneur du quarante-troizième anniversaire de Polo. Chacun, profitant de cette grande réunion pour régler ses comptes et laver son linge sale en public, le film se termine sur une note mi-amère, mi-triste ou tous furent échaudés et éconduits sans ménagement, le tout dans une grande finale; promise à des lendemains qui déchantent.

13. Le chat dans le sac (Gilles Groulx)
En pleine Révolution tranquille, la phrase liminaire de Claude (Godbout), indépendantiste, héros torturé de ce film, dégageait une saveur prophétique: «Je suis Canadien français et je me cherche.» Aspirant journaliste, Claude entretient une liaison avec une jeune Juive anglophone, Barbara (Ulrich), étudiante à l'École nationale de théâtre. Lorsqu'il s'établit à Saint-Charles-sur-Richelieu, celle-ci lui reproche de fuir la réalité.

14. Au clair de la lune (Marc-André Forcier)
Bert et Franck logent dans une automobile. Un maniaque, la nuit, crève les pneus des voitures du voisinage. Les automobiles crachent des flammèches parce qu'elles roulent sur leurs jantes métalliques. Bert, ex-champion de quilles, ne pouvant plus tenir une boule à cause de l'arthrite, est devenu homme-sandwich. Franck, son nouvel ami, est albinos - c'est donc qu'il vient d'Albinie et qu'il possède des dons!

15. La vie heureuse de Leopold Z (Gilles Carle)
Ce long métrage de Gilles Carle, tiré de la réalité québécoise, raconte les mésaventures de Léo, un homme rempli de bonhomie. L'action se déroule en une seule journée, la veille de Noël, depuis le petit jour jusqu'à la messe de minuit. Une tempête de neige s'abat sur Montréal. Un préposé au déneigement, aux prises avec les obligations de son emploi et celles que lui crée sa famille, fournit l'occasion d'aventures drolatiques.

16. La vraie nature de Bernadette (Gilles Carle)
À une époque où le Québec venait à peine de «sortir du bois», comme on le disait alors, voici Bernadette, héroïne dans le vent : citadine écolo désabusée de la ville, elle se réfugie dans un rang perdu en plein Québec rural. Son retour à la terre façon hippie s'accompagnera cependant d'une terrible désillusion : non, il n'y a pas que de l'air pur à la campagne. On y trouve aussi des profiteurs, des exploiteurs et même quelques vrais salauds. Comme en ville.

17. J.A. Martin, photographe (Jean Beaudin)
Au début du siècle dernier, Joseph Albert Martin (Marcel Sabourin) gagne sa vie comme photographe ambulant. Sa voiture couverte d'une bâche et traînée par un cheval lui sert de moyen de locomotion. Sa femme, Rose-Aimée, en a marre d'être laissée toute seule à la maison. Un jour, elle s'embarque avec lui dans une tournée des villages québécois. Leur couple vacillant va tout à coup retrouver sa vigueur d'antan.

18. La grande séduction * (Jean-Francois Pouliot)
Les habitants d'un petit village portuaire ont besoin de la présence d'un médecin pour qu'une usine s'implante chez eux. Lorsqu'un jeune médecin se présente, tous les mensonges sont bons pour lui plaire et pour le convaincre de s'installer parmi eux.

19. À tout prendre (Claude Jutra)
Claude Jutra à ses débuts s'inspire fortement de la Nouvelle Vague dont il fréquente les meilleurs représentants, Truffaut et Rouch en tête. Raconté au je, À tout prendre fait figure de confession à nu, étonnamment courageuse en cette époque encore pudique. Claude (Jutra lui-même) a eu une liaison avec Johanne (Johanne Harelle qui tiendra un petit rôle dans La Dame en couleurs, son dernier film, après avoir partagé la vie du sociologue Edgar Morin).

20. Les Plouffe (Gilles Carle)
Chronique d'une famille de Québec bouleversée par la crise économique et la guerre, qui transformèrent radicalement la province dans les années 1930 et 1940.

21. La Neuvaine (Bernard Émond)
Une femme désespérée fuit sa maison de Montréal pour aboutir à Sainte-Anne-de-Beaupré. Elle veut s'enlever la vie en se jetant dans le fleuve mais un jeune homme venu prier pour sa grand-mère mourante l'en empêche. Il s'attachera à cette femme déchirée, complexe et non-croyante.

22. Histoires d’hiver (François Bouvier)
Martin Roy a-t-il 11, 12 ou 13 ans? Peu importe. L'adolescence va bientôt le rattraper malgré lui. Insouciant des questions qui agitent les grands, il collectionne les cartes de hockey avec l'ardeur d'un passionné. Rien de plus banal que sa famille. Sa mère (Diane Lavallée) s'adonne à la peinture par numéros et son père (Luc Guérin) étudie l'anglais pour mieux séduire ses patrons. Quant à l'école, elle ne présente guère de défis.

23. 32 films brefs sur Glenn Gould (François Girard)
Fiction? Documentaire? Fiction documentée? Le fait est que ce film singulier, inclassable, est trop précieux pour être écarté de ce palmarès. Pour reconstituer - et de quelle brillante façon - la vie de ce personnage atypique, célèbre pianiste torontois qui, en 1964, a décidé d'abandonner la scène en pleine gloire par «objection morale», François Girard s'est inspiré des Variations Goldberg de Bach. La structure du film repose ainsi sur 32 vignettes autonomes.

24. L’homme qui plantait des arbres (Frédérick Back)
Dans une vallée asséchée, un homme plante un à un des arbres afin de faire renaître la nature. Animation de crayons de cire sur acétate dépolie.

25. Le Confessionnal * (Robert Lepage)
Il a beau dire que le cinéma n'est pour lui qu'un simple passe-temps, Robert Lepage a réalisé, avec ce premier long métrage, un coup de maître. Film ambitieux dans lequel le sens visuel aigu du créateur est bien entendu mis au premier plan, Le Confessionnal entremêle habilement deux époques au fil d'une enquête que mènent deux frères pour résoudre une énigme ayant à jamais hanté leur vie.

26. Le temps d’une chasse (Francis Mankiewicz)
Le Temps d'une chasse est l'histoire de trois hommes et d'un enfant qui vont à la chasse pendant trois jours. Pour eux qui sont d'un milieu modeste, la chasse représente une promotion sociale, la liberté. Mais c'est surtout une épreuve de virilité dont il faut qu'ils sortent vainqueurs. Leur belle aventure, hélas! se termine par un drame.

27. Réjeanne Padovani  (Denys Arcand)
À la veille de l'inauguration d'une autoroute, un entrepreneur mafieux reçoit des amis, dont le ministre de la Voirie et le maire de la ville. Par ailleurs plane l'ombre de sa femme Réjeanne.

28. Roger Toupin, épicier variété (Benoît Pilon)
Chronique du quotidien autour de la vie de Roger Toupin, propriétaire d’une épicerie de quartier devenue un club social beaucoup plus qu’un commerce et fréquentée par des gens qui appartiennent à un monde qui disparaît sans laisser beaucoup de traces.

28. Le Party * (Pierre Falardeau)
Divers incidents se produisent lors d'un spectacle auquel assistent des détenus dans un pénitencier à sécurité maximale.

30. Gina (Denys Arcand)
Les conditions de travail dans les usines de textile, la vie des danseuses envoyées par leurs gérants aux quatre coins de la province, la censure qui s'exerce contre un cinéma qui veut dire les choses telles qu'elles sont : voilà ce que Arcand connaît, voilà ce qu'il raconte dans Gina.

31. Mourir à tue-tête (Anne Claire Poirier)
Mourir à tue-tête s'attaque à un sujet que les mentalités collectives s'acharnent à considérer comme tabou : le viol de la femme, de l'individuel (le cas de Suzanne) au rituel (la clitoridectomie), en passant par celui de masse (les Vietnamiennes).

32. Les bûcherons de la Manouane (Arthur Lamothe)
Cette observation sensible de la vie des bûcherons du Haut-Saint-Maurice s'intéresse principalement aux difficultés de la tâche, à l'ennui et à l'isolement. Le cinéaste se préoccupe aussi des conditions de vie des Amérindiens côtoyés par les bûcherons.

33. Requiem pour un beau sans cœur (Robert Morin)
Les trois derniers jours de Regis Savoie, redoutable voleur et assassin en cavale, évoqués à travers les regards de huit personnes qui racontent, chacune à sa manière, les événements.

33. Pas de deux (Norman McLaren)
Ce film est une sorte de miroir magique de la danse. Margaret Mercier et Vincent Warren, deux étoiles des Grands Ballets canadiens évoluent sur un pas de deux. McLaren capte l'harmonie de leurs mouvements et la fait sienne en multipliant l'image au moyen de l'imprimerie optique.

33. Le paysagiste (Jacques Drouin)
Utilisant la technique d'animation de l'écran d'épingles d'Alexeieff, ce film d'une grande sensibilité convie le spectateur à puiser, parmi les symboles énoncés, ceux que déclenchera en lui une prise de conscience des forces du subconscient qui jouent sur la réalité de toute son existence.

36. Octobre * (Pierre Falardeau )
Inspiré par le témoignage de Francis Simard, l'un des membres de la cellule du FLQ qui enleva Pierre Laporte, Octobre raconte, jour après jour, le plus tristement célèbre kidnapping politique de l'histoire du Québec qui se termina lorsque la police retrouva le corps de l'otage dans le coffre arrière de la voiture ayant servi à l'enlèvement.

36. La Sarrasine (Paul Tana )
Giuseppe et Ninetta tiennent une pension de famille où ils accueillent leurs compatriotes siciliens. Un jour, Giuseppe se porte à la défense de l'un de ses pensionnaires et tue accidentellement Théo, le gendre de son meilleur ami canadien-français.

38. Les dernières fiançailles (Jean-Pierre Lefebvre)
Deux vieux très dignes. Deux amoureux très tendres, avec leurs petits gestes quotidiens, leurs souvenirs qui font sourire et qui font mal. Deux vieux amants qui s'amusent ou se réconfortent et qui s'envoleront main dans la main, comme «sur les ailes d'un ange».

39. Kamouraska (Claude Jutra)
Un roman d'Anne Hébert aux horizons vastes comme le Saint-Laurent a fourni à Claude Jutra l'occasion d'entreprendre son oeuvre la plus aboutie. Fresque à la Docteur Jivago, Kamouraska met en scène un certain Dr Nelson qui, vers 1870, s'amourache d'une jeune femme (Geneviève Bujold) élevée suivant les règles sévères de la bourgeoisie de l'époque. Devenue vieille, celle-ci se remémore cette aventure qui l'a profondément marquée.

40. Les mâles (Gilles Carle)
Une réflexion sur les rapports entre l'homme, la femme et la société, à travers le portrait de deux hommes, vivant à l'état sauvage, qui s'entredéchirent après qu'une femme se soit installée avec eux.

40. Le bonheur, c’est une chanson triste (François Delisle)
Imaginez que c’est l’été et que Montréal baigne depuis plusieurs jours dans le smog et la chaleur... Puis imaginez qu’en plein centre-ville, une femme s’approche de vous avec une petite caméra vidéo à la main. Cette personne vous demande de participer à une enquête qui tient à une seule question. Un peu méfiant, vous vous arrêtez et alors elle vous pose cette question : «Pour vous c’est quoi le bonheur?»

40. Entre la mer et l’eau douce (Michel Brault)
L'histoire que vivent mes amis devant la caméra est celle d'un jeune homme qui, parti de son lointain pays à la conquête d'un monde nouveau, la grande ville, après y avoir fait la quête de certaines amours, retourne chercher réconfort dans sa région natale. Mais tout est terminé, les liens n'existent plus. Il repart donc à la conquête du «nouveau monde», cette fois pour de bon... Mais il aura perdu Geneviève.

43. Petit Pow! Pow! Noël (Robert Morin)
La nuit de Noël. Caméra dans une main, seringue dans l'autre, un homme pénètre dans un centre hospitalier de longue durée pour faire le procès de son père et éventuellement l'exécuter. Complication : le vieillard est autiste et le personnel infirmier, dérangeant.

43. On est au coton (Denys Arcand)
Immensément controversé, ce film aux dimensions colossales a été réalisé en 1970, par Denys Arcand et un groupe de cinéastes, dans le milieu de l'industrie textile québécoise. Il tente de mettre en lumière trois thèmes principaux: le phénomène de la fermeture de ces usines, la vie quotidienne des ouvriers, en incluant les maladies qui les frappent (surdité industrielle, pneumochonyose), et enfin les grèves et les luttes menées par les ouvriers pour se sortir d'une situation aussi pénible.

43. 15 février 1839 * (Pierre Falardeau)
15 février 1839 se révèle un film poignant dans lequel certaines scènes ne sont pas près de s'effacer de nos mémoires. En relatant les dernières heures de deux Patriotes qui, au petit matin du 14 février 1839, apprennent qu'ils seront pendus le lendemain, Falardeau laboure bien entendu le terrain du film politique mais aussi celui de l'intimité, de l'émotion.

46. Un crabe dans la tête (André Turpin)
Alex a 31 ans. Son besoin excessif de plaire, combiné à sa phobie de la confrontation, fait de lui un être charmeur mais fuyant. Il subira les conséquences désastreuses de ses conquêtes, apprendra du coup à modérer ses ardeurs et à accepter le jugement d'autrui.

46. Flamenco at 5:15 (Cynthia Scott)
Dans une ancienne église réaménagée, regard sur le flamenco tel qu'enseigné à l'École Nationale de Ballet du Canada par des Espagnols, Susana et Antonio Robledo, de passage à Toronto.

48. La surditude (Yves Dion)
Témoignage lucide et réaliste de personnes atteintes de surdité aux prises avec les difficultés et les problèmes inhérents à leur condition. Amalgame des mots surdité et solitude, La Surditude se veut une réflexion sur l'univers des personnes handicapées auditives confrontées au monde des entendants

48. Jacques et novembre (J.Beaudry/F.Bouvier )
Les derniers jours d'un homme qui filme avec humour sa mort

48. Chronique de la vie quotidienne (Jacques Leduc)
Avec ce film, Jacques Leduc prend l'envers de ses propositions initiales en allant chercher dans le quotidien, par le direct, les éléments qui, recomposés, y forment une fiction. Il renouvelle ainsi la démarche du direct traditionnel canadien.

48. L’âge de la machine (Gilles Carle)
Un voyage à Senneterre, où il faut aller chercher un prisonnier un peu spécial, est l'occasion pour un jeune policier de la métropole de prendre conscience qu'il n'est peut-être pas fait pour ce métier. Tout, même une simple machine à écrire, concourt, en cette veille de Noël 1933, à lui faire choisir une nouvelle voie.

Publicité
Commentaires
É
Yes sir! madame: pour moi, le meilleur de robert Morin. Belle technique, sujet original, artistiquement parfait.<br /> La bête lumineuse, de Perreault.<br /> Magnifique portrait. Belle maîtrise du sujet. Un bijou.
C
Faire une sélection est toujours une gageure... Celle-ci est juste, je ne vois pas de films à enlever. Ceux qui cherchent à en savoir plus, devraient voir ces films (au moins ceux là) et aussi aller sur mon blog!
!
Désolée: je n'achète rien en ligne sauf ici si on peut payer par bulletins de versements: je n'ai pas de carte de crédit et c'est bien ainsi :)<br /> <br /> Je ne connais donc pas d'autres site que ceux que tu as cité. Mais je me demande si on ne peut pas faire de commandes ciblées à la FNAC?
W
J'en ai entendu dire bcp de bien. Par contre, pour le reste de la liste, en dehors des invasions, je dois avouer que ça ne m'évoque rien :s
T
pour les commentaires et le mail.<br /> <br /> Les films les plus récents, ils sont déjà dans ma collection et certains font même partie de mon petit panthéon perso mais c'est sûr qu'il y en a plein à découvrir et d'après mes premières recherches, la plupart ne sont pas édités en DVD, même au Québec. Mourir à tue-tête est annoncé pour février mais tous ceux que tu me conseilles et que je n'ai pas encore vu sont indisponibles, même en VHS.<br /> <br /> C'est vraiment dommage et surtout très agaçant ;)<br /> <br /> Tiens au fait, en dehors de Amazon.ca (qui est très lent) et d'Archambault (qui ne livre pas en Euurope), connais-tu un site de vente québecois qui regroupe les livres, les CD et les DVD ?
Trelkubrations
Publicité
Trelkubrations
Publicité